C’est un epheumisme que de dire qu’étudier à l’étranger coûte ! Que vous soyez fils de famille modeste ou héritier de la famille BEZOS, il est nécessaire que vous sachiez combien vous êtes appelés à mobiliser pour assurer le succès de votre projet d’études. Cette information est d’autant plus importante qu’elle a une incidence directe sur votre demande de visa et vos performances académiques. Comment donc le faire ? ALLBHIG vous présente ce guide en 5 étapes :
- Coût de la scolarité.
- Coût de la vie
- Coût des équipements
- Coût des procédures administratives
- Coût du voyage
- Coût du premier trimestre.
- Coût de la scolarité.
Cette question doit être posée dès le départ dans votre quête à une admission dans une institution universitaire étrangère. C’est un paramètre à inclure dans votre grille décisionnelle, associé au type de formation visé, à la carrière souhaitée, à la langue de formation plébiscitée. Le coût de la scolarité dépend :
- Du type d’institution (publique, privée)
- Du niveau d’entrée
- Du diplôme souhaité
- De la formation visée
Ces informations sont généralement disponibles sur les sites web des différentes écoles ou universités ou auprès de leurs différents recruteurs.
- Coût de subsistance
Vivre à l’étranger revient à couvrir régulièrement les dépenses suivantes : logement, nutrition, santé, vestimentaire, loisirs. Si vous avez des facilités (vous êtes logés par un proche ou vous ne payez pas de loyer, vous pouvez bénéficier de subventions…), alors cela vous permettra de faire des économies. Les informations vous permettant de définir le coût global de subsistance sont :
- Le montant moyen de logement étudiant dans votre ville d’études, charges incluses
- Le coût de transport
- Les éventuelles subventions possibles
- Le budget mensuel de nutrition
Généralement, ces informations sont synthétisées dans le coût de vie de votre ville d’études. Pour obtenir le visa, le consulat vous demandera de justifier les ressources financières qui seront allouées à votre projet d’étude auprès des consulats. Les différentes moyens et outils de justification de ressources généralement utilisés sont :
- Une caution bancaire pour études, (AVI)
- Un acte de capacité financière
- Une prise en charge de la part d’un proche
Les deux premiers sont délivrées par des structures agrées à le faire, conformément aux législations en vigueur depuis le pays d’origine et le pays de destination.
Les ressources justifiées doivent être à même de couvrir à la fois la subsistance et la totalité de la scolarité pour l’année d’études.
Selon le moyen de justification sollicité par le consulat, ces moyens nécessitent d’apporter des informations complémentaires. Dans le cas de la prise en charge, les éléments du garant sont demandés. Il s’agit des relevés de comptes des 3 derniers mois, des bulletins de paie (pour employeurs) ou de tout autre document justifiant des ressources du garant.
Une fois le visa accordé, vous pourrez profiter d’astuces et de bons plans pour optimiser vos dépenses. ALLBHIG se fera le devoir de partager sur son blog ces différents conseils.
- Coût des équipements
Selon le type d’études souhaité, vous seriez appelé à acquérir des outils académiques, professionnels ou didactiques. Ordinateur, téléphone, abonnements à des suites logicielles, livres,… Selon les facilités disponibles dans vos écoles (bibliothèques, laboratoires, abonnements à des revues scientifiques), ces coûts pourraient être mitigés. Rapprochez-vous de vos responsables de recrutement, entrez en contact avec des ainés académiques pour être fixés sur cette question.
- Coûts des procédures administratives
Un projet d’études à l’étranger se divise en 3 temps : l’admission, la demande de visa et l’arrivée sur le territoire de destination. Chacune de ces étapes oblige des procédures administratives dépendantes des écoles, des politiques d’immigrations de chaque pays et de la correspondance entre les différents systèmes éducatifs. Pour certains, vous serez emmenés à produire des équivalences ou des traductions des diplômes et relevés de notes obtenus ; vous devrez souscrire à des frais de candidatures auprès des agences gouvernementales de recrutement. Vous devriez vous acquitter de plusieurs frais relatifs à la demande de visa. Une fois le visa accordé, l’obtention de votre titre de séjour et/ou de votre carte consulaire exigera encore des frais. Voilà pourquoi nous vous recommandons de prendre la peine de bien vous renseigner auprès des chancelleries et des recruteurs sur la globalité de la procédure avant de vous lancer.
- Coût du voyage
Le principal moyen de déplacement pour rejoindre votre pays de destination est l’avion. Prendre votre billet exigera une somme plus ou moins importante. Cette somme dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels : la période de voyage , l’urgence du voyage, la compagnie choisie, la disponibilité des offres, les options de chaque offre (nombre de bagages, kilos, etc).
Chez ALLBHIG, nous avons des partenariats avec plusieurs billeteurs, afin de vous obtenir des tarifs préférentiels. Cliquez ici…
- Coût du premier trimestre
Etudier ses premiers mois à l’étranger, c’est comme commencer à conduire juste après avoir terminé sa formation et passer son permis : vous allez écourter la durée de vie de plusieurs consommables de votre véhicule. Lors de vos premiers mois, vous apprendrez de vos erreurs et de votre ignorance : moyens de transports, grandes surfaces les moins chères, bonnes adresses, etc. Il est donc judicieux de prévoir un dépassement budgétaire.
Conseil ALLBHIG : n’hésitez pas à vous appuyer sur des ainés ou des associations d’étudiants pour vous aider à vite apprendre et minimiser ces erreurs-là.
Voilà en quelques mots les éléments qui vous permettront de définir le coût de votre première année d’études à l’étranger. Si vous avez besoin d’un devis personnalisé et précis, contactez-nous.